Le rêve russe à porté de main

Le rêve russe à porté de main La Russie, pays le plus vaste du monde, s'étend sur 9000 km d'ouest en est et possède quatre zones climatiques différentes: autant dire que cela laisse un large choix de destinations lorsque l'on met le voyage en route. Mais alors, comment s'y prendre ? Où aller ? Que voir ? Tout dépend de vos attentes et nous sommes là pour vous éclairer.

 

Afin d'être sûr d'être satisfait, il faut que je me concocte un voyage en Russie sur-mesure. C'est pourquoi je me renseigne sur les différentes régions à visiter et découvre ce qu'elles offrent.

Pour des vacances riches en visites culturelles et architecturales, je me tourne vers Moscou, où le luxe et l'histoire se rencontrent sans difficulté. La capitale de la Russie m'offre de nombreuses possibilités par ses lieux phares comme la place Rouge ou bien le Kremlin, rendez-vous incontournables pour me plonger dans l'histoire de cette ville mythique. De nombreuses activités (les ballets et opéras) m'ouvriront les portes de cette culture de l'Est qui m'attire tant. Je verrai alors la Russie de l'intérieur, et cela particulièrement en période estivale où les quartiers d'affaires perdront leurs costumes trois pièces.

Puisque la culture m'intéresse vraiment, je me dirige maintenant vers Saint-Pétersbourg, entre mi-mai et mi-juin. Les Nuits Blanches me permettent une marge temporelle intéressante afin de visiter cette ville en profondeur, son musée de l'Ermitage en priorité. Les trésors ne manquent pas à l'ancienne capitale, qui offre une vision plus historique de la beauté russe.

Si l'envie me prend plutôt de rester contemplatif de la beauté des paysages russes, alors je reste à Saint-Pétersbourg mais je me promène plutôt du côté du fleuve de la Néva. Habillé de nombreux canaux et ponts, il offre un spectacle nocturne poétique en ouvrant la voie à de nombreux bateaux.

Mais cela ne me suffit pas, il faut que j'aille faire un tour en Sibérie afin d'admirer le célèbre lac Baïkal. Il est le lac le plus profond de la planète et forme un couple magique avec l'île d'Olkhone, qui offre une vue indescriptible. Des phoques s'y baladent et le silence est au rendez-vous, j'ai ce qu'il me faut.

Je continue mon voyage dans la péninsule du Kamtchatka, à 9h d'avion de Moscou. Cela me paraît loin, mais je tente le coup ne serait-ce que pour observer ses phénomènes volcaniques qui lui sont propres et font sa splendeur. De plus, je pourrais assister au merveilleux spectacle qu'offrent les quelques 200 ours qui viennent se nourrir des saumons vivant dans cette région. Et les aurores boréales, où puis-je les voir ? Il faut que je me dirige vers la péninsule de Kola, particulièrement entre janvier et mars lors des nuits claires et froides. Je pourrai alors enfin voir un ciel coloré de toute beauté.

Fini tout ce calme, cette fois je pars à l'aventure ! Puisque je suis dans la péninsule de Kola, je peux aller me balader en motoneige sur le massif de Khibiny et ou bien aller faire un tour de traîneau tiré par des rennes. Quoi de mieux que de se prendre pour le père Noël !

Puisque j'ai pris goût aux balades en traîneaux, je me retourne vers le lac Baïkal où cette fois-ci mes conducteurs sont des chiens spécialisés. Je peux également faire du patin à glace sur le lac et découvrir la pêche à travers un petit trou de glace. Les activités sont variées et bien différentes de ce que je peux faire en Europe.

Je vais de ce pas au sud-est de Moscou voir huit villes historiques réunies sous le nom de l'Anneau d'Or. Des chefs d’œuvres architecturaux m'attendent dans ce berceau de la civilisation russe, tels que des maisons faites de bois (les isbas). Cette province abrite des habitants vivant toujours de manière authentique, élevés par la foi orthodoxe. Je peux même y déguster des kalitkis et de la vodka, après avoir testé le sauna russe.

Cela n'est qu'un aperçu d'une partie du peuple russe et m'entraîne dans la région montagneuse de l'Altaï. Là-bas, la population conserve un mode de vie patriarcal et les traditions telles que la pratique de certains instruments à cordes et du chant diphonique.

Cependant, je me rend dans l'Altaï de préférence en période chaude, soit de mai à septembre.

Quoi de mieux que le transsibérien ? Ce train relie Moscou à Vladivostok sur une durée de sept jours et vous permet de vous arrêter où bon vous semble sur ce long chemin russe. Maintenant que vous savez vers où vous diriger, n'hésitez plus : vivez le rêve russe !

Evidemment, avant de partir, je me renseigne sur les recommandations diplomatiques envers la Russie !