Création d'entreprise : 5 étapes indispensables à un projet réussi

Le 05/11/2019

Devenir votre propre patron vous tente-t-il ? Même si les récentes décisions prises par le gouvernement facilite le lancement d'une activité, ne prenez pas cette décision à la légère.

Avoir l'envie de devenir indépendant est un début. Trouver le projet qui vous sied est l'un des premiers pas. Et devenir un CEO accompli est le Graal à décrocher. Mais entre cet objectif et l'instant actuel, se trouve toute une série d'étapes que vous devez surmonter haut la main.

1. Trouver l'idée d'entreprise qui vous sied le mieux

Ce n'est pas parce que votre cousin Omar excelle dans le marketing digital que vous devez investir dans ce secteur. Vous adorez les anime japonais mais ce n'est pas pour autant que vous ferez un excellent mangaka.

La plupart des entrepreneurs ont le déclic en observant leur environnement direct ou en scrutant les tendances.

Se lancer dans son secteur d'activité réduit fortement les risques. Vous connaissez déjà les réalités du domaine. Vous avez déjà une base de personnes qui vous ont vu à l'œuvre et n'hésiteront pas à acheter vos services.

À l'inverse, le pari de la nouveauté est plus risqué. Avant de faire le grand saut, prenez le temps de tâter la réalité du doigt. Visites d'entreprises, stages d'immersion, formations complémentaires... Ce que vous verrez n'est pas forcément ce à quoi vous vous attendiez.Prenez le temps de bien vous informer.

2. Faire évaluer votre idée

Votre projet d'entreprise est sans défauts à vos yeux. Vous êtes convaincu de la viabilité du projet et croyez le rentabiliser en 6 mois. Peut-être est-ce vrai, peut-être est-ce faux... Pour le savoir, la meilleure solution est d'éprouver votre idée avant même de créer votre entreprise.

Comment ? Réalisez un sondage ou faites-le tester par un jury indépendant.

Réaliser un sondage en ligne

Même si le sondage peut être réalisé sur internet, il est toujours recommandé aux jeunes entrepreneurs de le coupler à une enquête physique.

À supposer que vous souhaitiez lancer une marque de baskets pour jeunes mamans. Pensez-vous vraiment qu'entre son boulot et ses trois enfants, une mère active prendra le temps de parcourir internet pour participer à des sondages, même rémunérés ? Un sondage en ligne laisse supposer que l'essentiel de votre cible passe beaucoup de temps à surfer, ce qui n'est pas forcément le cas.

Réunir une tribune de testeurs

Les sessions de test en présentiel sont cruciales. Plus encore si vous prévoyez de mettre sur le marché un produit physique. L'expérience sensorielle influence énormément la décision d'achat. La texture, le choix des couleurs, et l'odeur sont des éléments qui pèsent lourdement dans la balance.

Vous prévoyez de vendre des biens physiques ? Faites-les tester avant de créer votre structure.

3. Penser à la propriété intellectuelle

Tout ce qui permet d'identifier votre nouvelle entreprise se doit d'être protégé. il est question ici du logo, du slogan, de la marque et même des emballages. Si vous concevez vos propres modèles ou que les formules chimiques sont inédites, les fruits de vos recherches se doivent d'être couverts.

Vous avez passé un nombre incalculable d'heures à travailler sur ce projet. Vous y investirez toutes vos économies, votre sueur et y laisserez sûrement quelques larmes. Sans protection, n'importe quelle personne peu scrupuleuse est en mesure de s’accaparer le fruit de votre labeur.

Assurez-vous de protéger votre marque. Choisissez le nom de votre entreprise et sécurisez-le. Enregistrez votre nom de domaine et faites valoir vos droits d'auteur.

4. Opter pour une forme juridique adéquate

Ce choix ne se fait pas à la légère. De lui découlera vos obligations juridiques, votre rémunération et surtout votre degré de responsabilité personnalité. De façon générale, on distingue l'entreprise individuelle et la forme sociétaire.

L'entreprise individuelle

Qu'il s'agisse d'une EIRL, d'une EURL ou d'une microentreprise, vous et votre entreprise ne faites qu'un. Le principal avantage d'une entreprise individuelle est qu'elle est facile à gérer et que vous êtes libre de vos mouvements.

Attention cependant. À moins que vous ne fassiez une déclaration d’insaisissabilité, vos biens risquent d'être confisqués si l'entreprise venait à couler. De même, vous ne pouvez pas ouvrir votre capital à des investisseurs.

La forme sociétaire

Vous devrez passer devant un notaire et débourser bien plus pour créer une SARL, une SAS, une EURL ou une SASU.

Par contre, ces formes juridiques créent une personne morale bien distincte de vous. Concrètement, cela signifie que vous ne pouvez pas être tenu responsable des agissements de votre entreprise. Parfait si vous craignez la saisie de vos biens.

5. Faire le grand saut !

Si vous avez passé chacune des étapes précédentes, il ne vous reste plus qu'une chose à faire : respirez profondément et lancez-vous !

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